6 1/2-finales, 1 repêchage et 24 finales, cette dernière journée promet de l'adrénaline à chaque coup de rame. La tension est extrême. Les compétiteurs près de la chambre d'appel se toisent du regard, font de la provoc' ou se concentrent en groupe, le rituel ancestral des guerriers qui partent en guerre est encore vivace.
Les spectateurs se ruent vers la plage, ils viennent de tous les côtés, hommes femmes et enfants. Les tambours résonnent, des cris s'élèvent, l'ambiance est électrique mais bon enfant, les dieux de la mer vont parler.
Drapeau vert, le signal du départ vient d'être donné, les Va'a s'élancent dans un sillage d'écume, les pagaies piochent furieusement l'océan, les speakers sont frénétiques, le ton monte, la clameur du public enfle, ils arrivent...
Les calédoniens font illusion, mais pas très longtemps.
La suprématie des mers est en jeu, pas de pitié pour l'adversaire, c'est à fond jusqu'au bout. Rouge ou noir, suspense jusqu'à l'arrivée : Tahiti ou Aotearoa (NZ). Dans cette bataille convenue entre flibustiers polynésiens, l'Australie et le Canada créent parfois l'exploit en ravissant sous la proue même de leurs dangereux rivaux le précieux métal, l'or, tant convoité. Aujourd'hui on ne coupe plus la tête du vaincu, on sympathise avec lui mais seulement après la bataille. La cérémonie des médailles est un parfait exemple de fraternité.
Les juniors calédoniens 3è en V6 1000m
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