Vidéo "tahitian689"
Samedi dernier (16/07/2011), lors de la 24ème édition de la Te Aito Tane, la course V1 hommes entre la Pointe Vénus et la passe de Taaone, un des bateaux qui suivaient au plus près l'événement, a percuté trois pirogues. Trois rameurs on été blessés légèrement et leurs embarcations on été détruites. Cela a failli être une catastrophe.
Ce type d'accident est à rapprocher de celui survenu à notre rameur calédonien, Tihopu Jerry, le 16 avril 2011, lors du Te Aito Aotearoa, en Nelle Zélande, ou un bateau suiveur à littéralement déchiqueté son va'a, là aussi cela à failli être une catastrophe.
Le Va'a est victime de son succès. La frénésie des bateaux suiveurs sur les plans d'eau au détriment parfois des règles de sécurité élémentaires risque bien un jour, si on ne fait rien, de provoquer l'irréparable. Les organisateurs d'évènements feraient bien d'être attentifs à tous ces signaux de danger car la sécurité leur incombe totalement conformément à la réglementation en vigueur.
A Tahiti, l'incident a marqué les autorités. Aussi, le commandement de la zone maritime en Polynésie Française a tenu à rappeler la répartition des compétences en matière de sécurité des manifestations nautiques. Le haut-commissaire de la République et le commandant de zone maritime sont chargés de l'ordre public et du sauvetage des personnes en détresse en mer, ils réglementent, le cas échéant, la circulation maritime sur le plan d'eau où se déroule la manifestation. Leurs responsabilités sont donc distinctes de celles de l'organisateur de l'événement et les moyens de l'Etat n'ont pas vocation à être intégrés au dispositif de sécurité de la course. Il en va de même pour la brigade nautique de la gendarmerie nationale qui est compétente pour la constatation des infractions à la navigation mais qui n'a pas vocation à assurer la sécurité de la course. (Idem pour la Nouvelle-Calédonie)
Les représentants de l'Etat insistent. "La sécurité de la course incombe à l'organisateur conformément à la réglementation en vigueur et comme énoncé dans la déclaration de manifestation nautique qui doit être soumise préalablement au Service des affaires maritimes. Cette déclaration implique pour l'organisateur de s'assurer du respect des dispositions de sécurité qu'il fixe à l'intention des navires participants comme des navires accompagnateurs", souligne le commandant de zone maritime. La déclaration suppose aussi de s'engager à disposer de moyens de sécurité de communication et de surveillance ainsi qu'à mettre en place une structure opérationnelle du début de l'épreuve à l'arrivée du dernier participant. Elle commande par ailleurs de fixer des limites météorologiques et de prendre contact avec le MRCC Papeete ("Maritime Rescue Coordination Center" également appelé « centre de sauvetage en mer »). Le haut-commissaire demande donc aux organisateurs de manifestations nautiques d'assurer un briefing de sécurité avant ces événements auprès de tous les concurrents et recommande aux organisateurs de faire connaître au public par voie de presse les consignes les plus indispensables à la sécurité des concurrents
(infos JH LNT du 23/07/2011)
2 commentaires:
Merci Joël pour ce petit spot, cool ! Pour les bateaux de sécu, heureusement qu'ici on est plus discipliné ! Faut dire que la ligue veille à chaque fois que tout se passe bien. Oléti !
Tout d'abord félicitation au "calédonien" et "calédonienne" pour leur participation au "te Aito", malgré les critiques facile qu'il on pu avoir, je leur tire mon chapeau! car le plan d'eau sur le cailloux est différents de celui de tahiti, bien au niveau des courants, que du vent ou autre... il faut ramer la bas et arrivé dans le top 10 pour pouvoir critiqué...
Pour revenir à l'incident, effectivement la vigilance de tous est de rigueur durant de tel course, et là un accident est si vite arrivé, mais fort heureusement sans gravité... Cependant il ne faut pas oublier, un rameur peux avoir un problème divers sur sa V1 (cardiaque, crampe sciatique ou autre), il chavire et ensuite le drame!! C'est pour cela que les bateaux suiveurs son nécessaire, ils permettent une intervention rapide, mais encore une fois, une simple seconde d’inattention et c'est la catastrophe...
Je félicite aussi les bénévoles qui on œuvré pour la bonne marche de cette journée, ainsi que les bateaux qui on ramener les V1 cassés sur la plage suite à quelques accrochage ou abondant.
Sinon dans l'ensemble, malgré quelque cafouillage sans importance, je trouve que la journée c'est très bien passé, et en espérons que l'an prochain avoir plus de calédonien pour défendre les couleurs du cailloux... Allez les Cagou!
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