Elle est partagée universellement par les rameurs de va'a, elle est fondée sur des principes déontologiques forts, elle est soucieuse de préserver le fondement de la culture polynésienne, l'environnement, la diginité humaine, la compréhension mutuelle, l'esprit de solidarité, le respect et le fair-play, voici pour ceux qui ne la connaissent pas encore "La Charte du rameur de Va'a".
1. Le Va’a est mon Héritage
1. Le Va’a est mon Héritage
Il me vient d'un passé prestigieux. Il est le fondement de la culture polynésienne. Je lui dois donc respect et reconnaissance, ainsi qu'aux anciens qui me l'ont transmis, car à mon tour, je le transmettrais.
2. Le Va’a est mon Océan
Tous deux ne font qu'un. Je suis leur lien. L'Océan est mon terrain de jeu. J'ai pour mission de le rendre intact à mes enfants. Je dois donc respecter la mer et ne rien faire qui puisse la salir et la défigurer.
3. Le Va’a est mon Image
Source de bien-être, il m'aide à vivre en harmonie avec moi-même et avec les autres, à développer mon corps et mon mental. Je ne dois donc rien faire qui le dévalorise ou qui porte atteinte à son image.
4. Le Va’a est mon Sport
Il s'exerce selon les règles. Je suis donc respectueux des règlements et des hommes qui doivent les appliquer avec équité. Je bannis les mots injurieux et les gestes déplacés. Je respecte les autres si je veux être respecté.
5. Le Va’a est mon Equipe
Je respecte donc mes coéquipiers et la hiérarchie établie sur la pirogue. Je ne prends pas de décision injuste, et je n'adopte pas de comportement qui porte atteinte à la cohésion de mon équipe. Je respecte mon entraineur et les membres du bureau du club qui m'accueillent.
6. Le Va’a est mon Outil
Je prends donc soin du matériel qui me permet d'exercer mon sport, car sans lui je ne suis rien. Je signale toute avarie qui pourrait menacer la sécurité de celui qui l'utilise après moi. Si je casse, je répare.
7. Le Va’a est ma Famille
Je ne fais donc rien qui puisse mettre les autres en péril lors des compétitions. En cas de danger, je porte secours à mon frère rameur. En cas de besoin, je n'hésite pas à partager mon eau et ma nourriture avec lui.
8. Le Va’a est ma Noblesse
Je ne triche donc pas. Je n'induis pas mon adversaire en erreur en lui donnant de mauvais conseils ou de fausses indications. Je préfère le silence au mensonge. Je le combats loyalement. L'humilité est ma vertu.
9. Le Va’a est mon Mérite
C'est l'aboutissement de mes efforts et de mes privations ; le résultat de mes entrainements et des sacrifices que j'impose à ma famille. Si je gagne, c'est parce que je le mérite. Si je perds, c'est parce que l'autre est meilleur que moi. Je l'admets et je le reconnais.
10. Le Va’a est mon Esprit
Je reconnais qu'être rameur, c'est adopter un état d'esprit respectueux de mon sport et de ceux qui le pratiquent à mes côtés. Je m'engage à l'honorer, à le promouvoir, à le faire respecter autour de moi, à avoir toujours une conduite exemplaire, pour que le Va'a reste une fête.
4 commentaires:
les dix commandements sont arrivée dans le va'a
Yeah Man !
à remettre aux Mafieux dirigeants de la ligue!!!!
Ben je crois que beaucoup de monde devrait la lire et son inspirer. Avec "les mafieux dirigents".Par-ce que,si ce "FBI" est celui que je pense et ben il c'est pas bien regardé dans une glace.Laisser ces dirigeants tranquille, ils font aussi partie de votre club!!Tout le monde fait des erreures ,le tout c'est essayait de ne pas les refaire.Mais ils font ce qu'ils peuvent.Alors trouvez celui de votre club et donner lui votre avis (face à face), peut être que comme ça, on fera avancer le va'a.Non pas on critiquant tout le temps. Frank
Enregistrer un commentaire