jeudi 29 juillet 2010

La Vendée Va'a V6 open pour se préparer à la Hawaiki Nuii

Le club Canoë Kayak Côte de Lumière (CKCL) bien connu aux Sables d'Olonne pour ses champions de wave-ski se lance un nouveau défi en 2010 : organiser et accueillir la première édition de la Vendée VA'A, une course de pirogue polynésienne en haute mer.
Composée de 3 étapes, la "Vendée VA'A V6 Open" se déroulera sur deux jours, les vendredi 24 et samedi 25 septembre 2010. Elle reliera Les Sables d'Olonne à St Gilles Croix de Vie, St Gilles Croix de Vie à l'Ile d'Yeu et l'Ile d'Yeu aux Sables d'Olonne, soit 87 km en haute mer. Le club CKCL VA'A souhaite pérenniser la course à l'international et accueillir une étape du championnat d'Europe, compétition qui permettrait de se préparer à l'HAWAÏKI NUI, la plus grande réunion de VA'A V6 organisée tous les ans en novembre en Polynésie, et objectif 2011 du club.

Renseignements et inscriptions sur http://vendee.vaa.free.fr/

mardi 27 juillet 2010

Leur Va'a se brise, les requins arrivent

Le bateau du club Tahiti Plongée qui a secouru les 6 rameurs en perdition

PAPEETE - Six rameurs secourus par des plongeurs

L’entraînement aurait pu très, très mal se finir, hier matin, pour six rameurs originaires de Paea. Alors qu’ils se trouvaient au sud de la passe du port de Papeete, à l’extérieur du récif, leur V6 s’est littéralement brisé, malmené par une série de fortes vagues qu’ils ont dû encaisser de face. Le balancier a volé en éclat, la pirogue a commencé à couler et trois des six sportifs se sont retrouvés à l’eau, ballottés par une houle puissante les entraînant dangereusement vers le récif.

Il était environ 8 h 45 quand, heureusement pour les naufragés, des plongeurs du club Tahiti Plongée sont passés par là. Alors qu’ils se rendaient sur le site de la vallée blanche, vers l’aéroport, les quatre copains ont aperçu les six hommes en train d’en découdre avec la houle. “Trois d’entre eux étaient à l’eau, les trois autres s’accrochaient tant bien que mal à leur pirogue en train de couler”, raconte Jean-Yves, qui faisait partie de l’expédition. “Il y avait des requins qui s’approchaient et je pense qu’ils les avaient vus !”. Gilles Boutier, gérant du club de plongée et ancien du bataillon des marins pompiers de Marseille, prend alors les choses en main et s’approche des malheureux rameurs avec son bateau, afin de les mettre au sec et en sécurité le plus vite possible. Plus de peur que de mal. Le va’a, en vrac, sera quant à lui remorqué après avoir été en partie hissé à bord du bateau du club. “Nous sommes quand même allés faire notre plongée avant de ramener tout le monde à quai”, précise Gilles qui confirmera la présence de nombreux requins sous l’eau. “C’était une plongée magnifique : on a pu voir des requins pointe noire, pointe blanche, un citron, et même un requin-taupe qui s’est laissé caresser !”. De quoi rassurer les rameurs qui ont passé vingt bonnes minutes dans l’eau…

Raphaël Pierre - La dépêche de Tahiti du 26/07/2010

vendredi 23 juillet 2010

Hinatea Bernardino la surdouée du Va'a


Hinatea Bernardino, reine des plans d’eau, fait vivre le va’a féminin au fenua. Athlète simple et naturelle, genre “cool la vie brad !”, cette rameuse est une force de la nature, une surdouée pluridisciplinaire. Rien ne lui résiste. Elle est à l’aise sur l’eau que ce soit en va’a, en surf ou en jet-ski. Le portrait semble un brin trop flatteur mais “rendons à César ce qui appartient à César” !

Née le 24 février 1988 à Papeete, la jeune championne domine le va’a féminin du haut de ses 22 ans. Son père et entraîneur, bien connu dans le monde de la pirogue, n’est autre que “Rodo” Bernardino. Le va’a est une affaire de famille, car si Hinatea est rameuse et son père entraîneur, son oncle, Philippe Bernardino, construit les pirogues de Hinatea dans son atelier de Papeari.

Jeune prodige, Hinatea entame sa carrière sur les chapeaux de roue, âgée seulement de 14 ans. Cette année-là, l’adolescente participant pour la première fois à une compétition de rang mondial réussit un exploit. Elle devient championne du monde cadettes, la plus jeune jusqu’à maintenant. Un départ fulgurant pour la fille de Rodo qui accumulera les prix et les couronnes. Son palmarès est éloquent (cf. en bas de page). Ses idoles sont Nicole Clark, qui a remporté de nombreuses fois la course Te Aito et son père. Après avoir tout gagné, Hinatea compléterait bien son palmarès en remportant la course de Molokai, à Hawaii. Elle désirerait égaler Karyl Maoni et gagner sept fois le Te Aito, parce que : “sept c’est un bon chiffre”, précise t-elle !


 Hinatea, côté technique

Licenciée au club de Teva, elle s’entraîne à Papeari à raison de deux heures par jour, quatre fois par semaine. Niveau matériel, Hinatea dispose de plusieurs pirogues en carbone faites sur mesure par son oncle, Philippe Bernardino. “Tous les champions ont une pirogue en carbone de nos jours. Pour les longues distances, le poids de l’embarcation fait la différence”, explique-t-il. Concernant son alimentation et son hygiène de vie, Hinatea répond : “Je suis comme tout le monde, sauf avant les compétitions où j’ai un régime à base de sucres lents. Pendant les courses, je bois du Cytomax ou du Berocca.”

La rame, activité de plein air dont la technique doit permettre une adaptation au milieu naturel pour effectuer la meilleure performance, possède de nombreuses écoles. Pour la championne, “la technique de base en va’a c’est le roa, aller chercher loin devant et profond avec un coup de rame effectué en souplesse

 
Après c’est vraiment le feeling, sentir la glisse, mais chacun possède son propre coup.” Le va’a est véritablement un sport d’endurance physique et mentale. La jeune athlète a une devise : “Persévérer. Même quand c’est dur, après une heure de rame, quand les crampes apparaissent, il faut y aller et ne pas lâcher.” 
 
Pour finir, Hinatea voudrait passer un message : “Il n’y a encore que très peu de femmes qui pratiquent la rame et c’est dommage. Médiatiquement, il existe une différenciation entre les femmes et les hommes, ça n’est pas juste. Enfin, je trouve que les récompenses en va’a ne sont pas à la hauteur des efforts fournis. De nos jours, on ne peut pas faire de la rame un métier.” Une technique efficace, des capacités naturelles, une volonté de fer et une bonne mentalité, Hinatea est une championne avec du coeur. Elle est à tout point de vue un “esprit sain dans un corps sain.”

Rodo Bernardino son père et entraîneur

“C’est vraiment un plaisir d’avoir un enfant qui est motivé par le sport. En tant que père et entraîneur, je suis fier de voir que le travail paye et que ma fille fait des résultats. Hinatea est une fille qui a du caractère, du mental.”









Philippe Bernardino son oncle et constructeur de va’a

“Je suis le frère de Rodo, notre famille a toujours vécu au coeur du va’a. Nous avons encouragé Hinatea à faire de la rame. Elle a commencé la compétition à Bora Bora et ce fut le début de son ascension. La construction de va’a est devenue ma passion. Jusqu’à aujourd’hui, j’essaye de construire les meilleures pirogues pour ma nièce. J’ai tout d’abord appris en Nouvelle-Zélande à faire des pirogues en carbone sous vide, puis je me suis formé à Hawaii avec Tiger pour faire des va’a plus légers. Rodo a été le premier à utiliser des embarcations en carbone, à l’époque elles pesaient neuf kilos. Actuellement, Hinatea rame avec des pirogues de sept kilos. On recherche vraiment le meilleur matériel. Notre objectif est d’additionner la performance de l’athlète à celle des pirogues. Le poids des va’a est important par rapport à la durée de la course. Plus l’effort est long, plus il est préférable que la pirogue soit légère. Si l’on compare les deux pirogues, celle en carbone fait autour de huit kilos et celle en fibre de verre pèse jusqu’à quinze kilos. La différence est énorme. Pour le Heiva, le poids des pirogues n’est pas réglementé, aussi je compte sortir des V3 et des V6 en carbone. Je n’hésite pas à transmettre mon savoir-faire à ceux qui me le demandent, il y a du travail pour tout le monde.”
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 Palmarès
  •  Championne du monde 2002, 2004, 2006 et 2010
  • Médaillée d’or des Jeux du Pacifique Sud en 2003 à Fidji et 2007 à Samoa (Apia)
  • Médaillée d’or des Mini-Jeux de Rarotonga en 2009
  • Gagnante des courses du Tiurai en V1 : deux fois en cadettes, deux fois en juniors et deux fois en seniors
  • Vainqueur du Te Aito en 2006, 2009, 2010
  • Vainqueur du Super Aito en 2009
  • Cinq participations à Hawaiki Nui Va’a, meilleur classement 3

Larissa Mirot - La Depêche de Tahiti du 22/07/2010
(Crédit photo : 2 KM, 1 Tahiti Va'a, 2 Dépêche)

jeudi 22 juillet 2010

Le Championnat NC longue distance des jeunes prévu le 31/07/2010


La Commission des jeunes informe que le championnat de Nouvelle Calédonie de Longue Distance des Jeunes en V1 / V3 / V6, organisé, sous l’égide de la Ligue, par le club des Jeunes des Iles Sous le Vent, est programmé pour le samedi 31 juillet 2010.

CATEGORIES CONCERNEES :
Poussin / Benjamin / Minime / Cadet - Filles et Garçons.

PARCOURS :
Selon les catégories, petite rade ou grande rade. Départs et arrivées face a la Ligue

DISTANCES REGLEMENTAIRES (LCVCK) :
Poussin (1,5 km) – Benjamin (5 km) – Minime (10 km) – Cadet (20 km)

VA'A :
Modèle libre – Poids : V1 : 13kg – V3 : 45 Kg – V6 : 150 kg

PESEE :
Samedi 24/07/2010 de 08h00 à 12h00 à la Ligue, pour les va’a modifiés ou non encore référencés.

INSCRIPTION et BRIEFING :
Mercredi 28 juillet 2010 - 18h00 - à la Ligue. Droits d'inscription : 1000F par rameur. Inscription hors délai : +500F

RESTAURATION :
Assurée sur place par le club organisateur.

CONTACT :
Sandra LAVIGNE Responsable de la Commission des Jeunes Tél. : 76 69 49

A TELECHARGER :

mardi 20 juillet 2010

Rififi chez les "Te Aito" - Steeve Teihotaata déclassé au profit de Bruno Tauhiro

Samedi 17 juillet 2010 - 537 compétiteurs au départ de la 23è édition du Te Aito

73 compétiteurs sur 537 qui ont pris samedi le départ de la 23e édition du Te Aito ont été pénalisés de 15 minutes à l'arrivée. Motif : non-respect du règlement. Parmi eux, les trois premiers vainqueurs de cette épreuve de 28 km, Steeve Teihotaata, Clovis Trope et Terearii Hamblin. Il s'en suivit quelques explications musclées avec les organisateurs. Résultat : Terearii Hamblin est banni à jamais de cette épreuve.

Arrivé en vainqueur, Steeve Teihotaata sera déclassé pour non respect du règlement.

Le trio vainqueur s'explique avec les organisateurs "he brad ! Ça fait dix ans que l'on voit des rameurs au départ assis sur leur va'a ! brad !" lance Steeve Teihotaata, arrivé premier, mais pénalisé de quinze minutes pour n'avoir pas respecté les règles au moment du départ de la compétition.

Des mormons indépendants

Si les années précédentes certains rameurs prenaient des libertés au départ de la course, cette année les organisateurs avaient bien décidé d'y mettre un terme. Ils ont demandé le concours des jeunes de confession religieuse mormone de noter - en toute impartialité - le numéro de tous les concurrents qui étaient assis dans leur pirogue prêt à prendre le départ alors que plusieurs centaines de leurs collègues étaient sur la plage.

Or, l'originalité de cette course individuelle est un départ style 24h00 du Mans où les formules 1 sont ici remplacées par des va'a effilés. "On nous reproche chaque année qu'il y ait beaucoup de tricheurs au départ des courses. Jusqu'alors on a fermé les yeux. Cette année, on applique le règlement" indique Mara Aitamai, l'un des principaux organisateurs.

Leur rôle  : faire respecter le règlement

De 1 à 4

À la quatrième place, Bruno Tauhiro se retrouve du coup sur la plus haute marche du podium et Taaroa Dubois (5e) et Yoann Cronsteadt (6e) prennent respectivement la deuxième et troisième place. Quant aux trois champions du jour, ils se retrouvent convoqués par les organisateurs qui leurs ont signifié officiellement leur déclassement.

Le Podium : 1er Bruno Tauhiro, 2è Taaroa Dubois, 3è Yoann Cronsteadt

Très sportivement Steeve Teihotaata a reconnu sa faute en ajoutant "mais..." Il s'est entendu répondre "en football, quand on ne respecte pas les règles c'est le carton rouge !". Coup dur pour Steeve Teihotaata qui la veille avait remporté la course des Taurea. Avec une victoire au Te Aito, il faisait un doublé et entrait dans l'histoire de cette compétition.

Explications "musclées" avec les organisateurs.

Quant aux propos tenus par Terearii Hamblin (l'un des trois pénalisés) envers les organisateurs, ils seront soumis au comité directeur dès la semaine prochaine. "Je n'autoriserais plus jamais que Terearii Hamblin prenne le départ d'un Te Aito" annonce Mara Aitamai, l'un des organisateurs.

Chevaliers de l'Océan

Dans une atmosphère électrique, le comité organisateur précisa que le nom même de cette épreuve Te Aito désigne un guerrier valeureux, respectueux, un vrai chevalier des océans, "et non pas quelqu'un qui essaie de gagner quelques mètres ou secondes au départ en se plaçant devant 500 autres rameurs !". Parmi eux cette année, des rameurs étrangers au nombre de dix-huit, dont quatre femmes. Ils sont venus de Nouvelle-Zélande, des îles Cook et un rameur de Rapa Nui. Le vainqueur en l'occurrence Bruno Teihotaata, qui avait remporté le trophée en 2006 et 2007, s'est vu récompenser par un chèque de 200 000 Fcfp.

Ambiance plus festive avec les Marquisiens

Le Jackpot au Super Aito

Le prochain rendez-vous est dans moins d'un mois avec la 19e édition du super Aito. Les 100 premiers rameurs du "Te Aito" sont retenus pour disputer la compétition, plus les trois premiers de la course Taurea, ainsi que l'ensemble des vainqueurs des courses de va'a parrainées par les organisateurs comme celle de Rangiroa, des Marquises et des Raromatai.

Le vainqueur du Super Aito remportera la somme de 600 000 Fcfp. Ce qui fait dire à un organisateur "Auparavant, nombre de rameurs venaient pour dire j'ai fait le Super Aito, maintenant beaucoup viennent pour les 600 000 Fcfp !".

CD

Source TahitiPresse du 19/07/2010 - Photos Christian Dunoyer

dimanche 18 juillet 2010

Te Aito Vahiné 2010 - Hinatéa Bernardino double la mise.

Le beau temps était au rendez-vous samedi matin 17/07/2010 entre la Pointe Vénus et la baie de Taaone, distance à parcourir en aller et retour soit 14 km d’efforts pour les 36 partantes du Te Aito Vahine dont quatre étrangères venues des Cook et de Nouvelle-Zélande. Mais la houle et des courants instables étaient également de la partie, ce qui a rendu la course très exigeante avec un plan d’eau difficile à lire. Cela n’a toutefois pas modifié la hiérarchie attendue, les favorites jouant constamment les premiers rôles à l’exception de Puarui Guntaro qui devait espérer rmieux qu’une 7e place


En revanche, Hinatea Bernardino, Marguerite Temaiana et Tenaturunui Maono, qui avaient constitué dans l’ordre le tiercé du Heiva début juillet, furent encore sur le podium hier matin mais dans un ordre légèrement différent. On eut en tout cas la confirmation hier de l’avènement d’une championne et peutêtre de la future locomotive du va’a féminin local à terme, en la personne de la jeune rameuse (15 ans) de Huahine, Tenaturanui Maono. Cette dernière a en effet dominé Hinatea Bernardino dans la partie aller de la course avec le vent dans le dos et une houle surfante qui constitue pourtant l’un des points forts de Hinatea. Mais celle-ci reste bien encore l’incontestable numéro 1 de la discipline, car après l’amorce de la partie retour en baie de Taaone, la sociétaire de Teva passait en tête pour s’envoler vers la victoire, sa 2e consécutive au Te Aito et la 3e après celle de 2006.


Tenaturanui Maono résistait bien néanmoins contre le vent et la houle et ne concédait qu’un peu moins de deux minutes au final à la référence mondiale du va’a féminin. Hinatea Bernardino a en effet tout gagné localement cette saison et a survolé les Championnats du monde à Nouméa en mai dernier. Belle course également de Marguerite Temaiana qui passait en 5e position à mi-course, mais qui grattait Chantal Bigot et Sandreane Taputuarai au retour pour finir sur le podium, Chantal et Sandreane prenant respectivement les 4e et 5e places. La Néo- Zélandaise Vesna Radonich était aussi à créditer d’une performanceméritoire avec la 6e place. On reverra ces dames avec enthousiasme, eu égard au spectacle proposé hier, lors du Super Aito programmé les 14 et 15 août et qui mettra en scène les 20 premières du Te Aito

P. Batian - La Dépêche de Tahiti du 17/07/2010

samedi 17 juillet 2010

La charte du rameur de va'a


Elle est partagée universellement par les rameurs de va'a,  elle est fondée sur des principes déontologiques forts,  elle est soucieuse de préserver le fondement de la culture polynésienne, l'environnement, la diginité humaine, la compréhension mutuelle, l'esprit de solidarité, le respect et le fair-play, voici pour ceux qui ne la connaissent pas encore "La Charte du rameur de Va'a".

1. Le Va’a est mon Héritage
Il me vient d'un passé prestigieux. Il est le fondement de la culture polynésienne. Je lui dois donc respect et reconnaissance, ainsi qu'aux anciens qui me l'ont transmis, car à mon tour, je le transmettrais.

2. Le Va’a est mon Océan
Tous deux ne font qu'un. Je suis leur lien. L'Océan est mon terrain de jeu. J'ai pour mission de le rendre intact à mes enfants. Je dois donc respecter la mer et ne rien faire qui puisse la salir et la défigurer.

3. Le Va’a est mon Image
Source de bien-être, il m'aide à vivre en harmonie avec moi-même et avec les autres, à développer mon corps et mon mental. Je ne dois donc rien faire qui le dévalorise ou qui porte atteinte à son image.

4. Le Va’a est mon Sport
Il s'exerce selon les règles. Je suis donc respectueux des règlements et des hommes qui doivent les appliquer avec équité. Je bannis les mots injurieux et les gestes déplacés. Je respecte les autres si je veux être respecté.

5. Le Va’a est mon Equipe
Je respecte donc mes coéquipiers et la hiérarchie établie sur la pirogue. Je ne prends pas de décision injuste, et je n'adopte pas de comportement qui porte atteinte à la cohésion de mon équipe. Je respecte mon entraineur et les membres du bureau du club qui m'accueillent.

6. Le Va’a est mon Outil
Je prends donc soin du matériel qui me permet d'exercer mon sport, car sans lui je ne suis rien. Je signale toute avarie qui pourrait menacer la sécurité de celui qui l'utilise après moi. Si je casse, je répare.

7. Le Va’a est ma Famille
Je ne fais donc rien qui puisse mettre les autres en péril lors des compétitions. En cas de danger, je porte secours à mon frère rameur. En cas de besoin, je n'hésite pas à partager mon eau et ma nourriture avec lui.

8. Le Va’a est ma Noblesse
Je ne triche donc pas. Je n'induis pas mon adversaire en erreur en lui donnant de mauvais conseils ou de fausses indications. Je préfère le silence au mensonge. Je le combats loyalement. L'humilité est ma vertu.

9. Le Va’a est mon Mérite
C'est l'aboutissement de mes efforts et de mes privations ; le résultat de mes entrainements et des sacrifices que j'impose à ma famille. Si je gagne, c'est parce que je le mérite. Si je perds, c'est parce que l'autre est meilleur que moi. Je l'admets et je le reconnais.
 
10. Le Va’a est mon Esprit
Je reconnais qu'être rameur, c'est adopter un état d'esprit respectueux de mon sport et de ceux qui le pratiquent à mes côtés. Je m'engage à l'honorer, à le promouvoir, à le faire respecter autour de moi, à avoir toujours une conduite exemplaire, pour que le Va'a reste une fête.

mercredi 14 juillet 2010

On recrute


L'ASPTT recrute, pour la saison sportive 2010/2011, des filles ou garçons dans les catégories  Poussin (9 à 10 ans), Benjamin (11 à 12 ans), Minime (13 à 14 ans), Cadet (15 à 16 ans),  Junior (17 à 19 ans) et des séniors à partir de 20 ans...

Tout renseignement au 93 39 76 ou par mail aspttnc.vaa@gmail.com. Vous êtes le bienvenu.

lundi 12 juillet 2010

La section femmes vous attend

La section femmes de l'ASPTT prend forme. On espère encore quelques recrues pour faire une 12 ou plus encore si possible car c'est connu plus il y a de "folles" plus on s'amuse.

Si vous êtes intéressées, un simple coup de fil au 93 39 76 ou un courrier électronique à aspttnc.vaa@gmail.com, pour tout savoir. Cindy, notre animatrice, se fera un  plaisir de répondre à toutes vos questions.
A bientôt sur les flots !

Team OPT A vainqueur du "Faati Moorea" 2010

Photo les Nouvelles de Tahiti (archive)

Le Team OPT A a remporté, le samedi 10 juillet dernier, la course de 84 km du tour de l'île de Moorea, aller-retour de Papeete. Avec un temps de 6h06'30", l'équipage a dominé la course et devance Shell Va'a (6h09'21"). EDT arrive en troisième position avec un temps de 6h13'29". 43 équipes de V6 étaient engagées dans cette épreuve reine du Heiva Vaa'a.

Photo Tahitipresse - Claude Jacques

L'équipe de l'OPT aura dominé de bout en bout la course sur un mer bien formée. Si la houle, de 2,5 à 3 mètres n'était pas un handicap dans la partie aller du parcours, les pirogues pouvant la surfer entre Papeete et Temae, il n'en allait pas de même dans le retour, les creux mettant à rude épreuve les forces des équipages.

1er Team OPT (Photo La Dépêche)

2è Shell Va'a (Photo La Dépêche)

3è EDT (Photo La Dépêche)

> Tahitipress du 11/07/2010

> La Dépêche de Tahiti du 12/07/2010

jeudi 8 juillet 2010

Calendrier sportif 2010/2011 et les parcours.


La saison des démissions s'achève le 31 août 2010 et la saison sportive 2010/2011 prend ses droits dès le 1er septembre 2010 jusqu'au 31 août 2011. La ligue a validé, en sa séance du 30/06/2010,  le calendrier des compétitions et les parcours des Championnats et Coupes de Calédonie en V1 - V3 - V6 et V12 pour la nouvelle saison. Innovation pratique pour les rameurs qui vont pouvoir, dors et déjà, s'aligner aux entraînements sur des circuits et des distances connus d'avance.

Ci-dessous le calendrier et les parcours à visualiser ou à télécharger :

mercredi 7 juillet 2010

Heiva Tahiti 2010 - Courses en lagon V1 V16


Le rideau est tombé samedi après-midi sur les courses en lagon du Heiva à l’issue d’une deuxième journée consacrée au V1 et au V16. Les clubs phare ont confirmé leur domination. On pense bien sûr à Shell Va’a en seniors hommes et au Team Bora Bora en seniors femmes. Chez les jeunes outre les valeurs sûres de Mataiea Va’a en juniors hommes, les rameurs du Team Tupuai se sont mis en évidence ainsi que les rameuses de Huahine sous les couleurs du club Matairea Hoe


V16 Séniors hommes - Après quatre victoires consécutives, Shell Va’a s’était fait détrôner l’an dernier par Team OPT qui lui avait également ravi le record du parcours en 11’22. C’est donc avec l’esprit revanchard que Bruno Tauhiro et ses camardes se sont alignés samedi. Esprit gagnant. Team OPT, Shell Va’a et EDT Va’a ont lutté un bon moment de concert mais sur le retour, Shell Va’a a fini par prendre une légère avance sur les postiers alors que EDT Va’a marquait le pas. C’est d’une demi-pirogue (en 11’ 50’’) que les protégés d’Albert Moux ont devancé sur la ligne leurs grands rivaux pour réaliser le grand chelem en seniors hommes dans ces courses du Heiva : V16, V6, V3 et V1. Deuxième devant EDT Va’a, Team OPT garde néanmoins son record (11’ 22’’).


V1 seniors dames - Hinatea Bernadino gagne tout depuis qu’elle a repris sérieusement la compétition l’an dernier. Te Aito, Super Aito, Championnats du monde et Heiva. Samedi la rameuse de Teva a conservé son bien sans être inquiétée (18’ 09’’), alors qu’elle s’attendait à plus de résistance de la part de ses adversaires.


V1 seniors hommes - Clovis Trope, le rameur de Shell Va’a remporte la course reine devant les frères Cronsteadt, et succède au palmarès à Taaroa Dubois, victime d’un chavirage alors que la cause était entendue.

La Dépêche de Tahiti du 05/07/2010

lundi 5 juillet 2010

Allez vous faire voir ailleurs !


La commission de sélection de la Ligue, en sa séance du 16 juin, a émis, à l'intention du Comité Directeur, un rapport intitulé "Préparation NC2011" . On peut y lire "texto", dans le chapitre "NIVEAU 2 - La Sélection : 18 rameurs(ses)", la phrase suivante : 

"Désirant regrouper les meilleurs rameurs, le comité de sélection demande à ce que Tuhiarii Christophe soit réintégré dans les regroupements de présélection." 

La formulation est explicite et ne manque pas de bon sens sauf pour les quatre irresponsables du Comité Directeur du 30/06 qui n'ont pas hésité, en refusant l'intégration de Tuhiarii, à saborder les chances d'une équipe de Calédonie la plus performante possible, malgré la demande expresse de la commission de sélection.

La leçon des championnats du monde n'aura donc servi à rien, l'honneur de la Calédonie, on s'assoit dessus. Territoire, CTOS,  Média, Sponsors et autres aficionados du va'a, allez vous faire voir ailleurs !

samedi 3 juillet 2010

C'est du grand n'importe quoi ...

Le débat qui nous intéresse ici, entre autres débats de la séance programmée par le comité directeur de la ligue, le mercredi 30/06/2010, est, compte tenu des derniers évènements, le sort des rameurs sanctionnés pendant la saison sportive 2009/2010, l’un, pour mauvaises conduites et dopage avéré, l’autre, l’entraîneur de la sélection, pour agression envers un compétiteur à l’arrivée de la course V3LD du 31/10/2009 et, le dernier, notre sociétaire, pour avoir opté pour une participation en club plutôt qu’en sélection lors des derniers championnats du monde.

- Le premier n’a pas trouvé grâce aux yeux du comité directeur, les violents et tricheurs on n’en veut pas et c’est normal, sa suspension a été confirmée jusqu’en 2012.

- Le second, l’entraîneur de la sélection, suite à son geste déplacé, a été suspendu dès novembre 2009 pour 3 courses longues distances et vitesse du calendrier 2009/2010. Cette sanction n’a pas affecté sa fonction d’entraîneur puisqu’il a conduit récemment la délégation calédonienne aux championnats du monde et qu’il est appelé à le faire à nouveau pour les jeux du pacifique sud de 2011, sans doute le mérite-t-il.

- Et le troisième enfin, qui a pourtant été autorisé à participer, de manière absolument régulière, aux championnats du monde, en V1, sous les couleurs du club, par la ligue elle-même, sous la propre signature du président en tant que coordinateur de zone, à été refusé dans la présélection des jeux pour d’obscurs prétextes. Pour la petite histoire, aux championnats du monde, il est quand même le calédonien le mieux classé en finale V1 500M open hommes derrière les 4 premiers tahitiens à quelques centièmes du podium, l'arrivée s’étant faite dans un mouchoir de poche. A ce niveau mondial de la compétition ce n’est pas rien, la Ligue devrait se réjouir d’une performance aussi prometteuse pour les Jeux plutôt que de tirer une mine aussi revancharde.

Pourtant la décision a été prise : 4 votes pour la suspension, 4 votes contre et 2 abstentions. Le vote du Président de la Ligue étant prépondérant, le Comité Directeur a, de fait, basculé vers l’éviction de notre rameur des Jeux du Pacifique Sud malgré une consultation aussi mitigée.

C’est du grand n’importe quoi ! Il n’a pas triché, il n’est pas violent, on l’a autorisé à concourir aux championnats du monde pour l’empêcher ensuite de faire les jeux, où est la logique dans tout ça ? C’est à désespérer de nos dirigeants à courte vue.

vendredi 2 juillet 2010

On n'a pas Raymond D. mais c'est pas mieux à la Ligue...


- Malgré la débandade aux championnats du monde où les meilleurs rameurs de la sélection n'étaient pas les meilleurs parce que les forces étaient divisées en clubs et sélection AVEC L'AVAL DE LA LIGUE (Comité Directeur  13 voix sur 13 pour...) ;

- En dépit de la frustration et de la déception marquées du public calédonien qui assistait en direct de l'anse vata et sur leur télé, à l'humiliante déroute et au déshonneur du pays ;

- Contre l'avis critique, lucide et unanime de tous les média qui pointaient dans leurs chroniques l'incohérence suicidaire de notre délégation et de ses dirigeants ;

- Faisant fi des remontrances du CTOS qui souhaitait légitimement recadrer les choses en vue des Jeux du Pacifique Sud  et des attentes des hautes instances du Territoire qui financent pourtant la Ligue dans ses différents projets ;

Les dirigeants de la Ligue, aveuglés par des égos surdimensionnés et un orgueil disproportionné, sourds aux appels à la raison et à  la sagesse, incapables de hauteur de vue et de vision à long terme, n'ont pas su saisir, ce mercredi 30 juin, à l'occasion d'une réunion du Comité Directeur,  l'opportunité, réclamée par tous, de faire table rase des problèmes, d'apaiser les tensions et de rassembler les rameurs autour d'un projet fédérateur pour le bien de la discipline va'a et pour la gloire de notre Cagou.

Au  lieu de cela, ils sont restés dans leur politique d'exclusion, de sanctions, c'est comme çà et puis c'est tout, tu fermes ta gueule... sans reconnaître un seul iota de leurs erreurs pourtant à l'origine de ce malaise. Non ! tout sur le dos du rameur, le principe du dernier maillon de la chaîne, c'est plus facile que de se regarder en face tout là haut.

Il y a vraiment quelque chose de pourri dans le sport, après le scandale du foot national, le scandale du va'a calédonien ???